SVT@CAZES

 

TP 1 - Phylogenèse -

Des anomalies dans la théorie de l’horloge moléculaire.

Par M.CAZES - 22/11/2006
[ Pour ceux qui veulent aller plus loin ]
A l’aide des extraits d’article ci-dessous, vous devrez expliquer pourquoi, parfois, les arbres réalisés en utilisant la théorie de l’horloge moléculaire peuvent donner des résultats aberrants.

Il existe en cladistique, fondé sur l’analyse moléculaire, un phénomène parasite qui se nomme "l’attraction des branches longues". Ce phénomène entraîne le déplacement d’un taxon dans l’arbre phénétique et donc ... une erreur.

Quelle est l’origine de cette erreur ?

La théorie de l’horloge moléculaire est au centre de cette erreur.

Rappelons que la réalisation d’arbres de parenté des êtres vivants grâce à l’analyse des molécules est fondée sur le principe que les protéines/l’adn et leur séquences sont des caractères homologues pouvant présenter un caractère à l’état ancestral ( ou séquence ancestrale ) et des caractères à l’état dérivé ( ou séquences dérivées ). Dans un tableau phénétique, on mesure la quantité de différences entre les séquences ... et on admet que plus les séquences se ressemblent, plus les taxons sont proches.

On peut admettre ceci en partant du principe que le taux de mutations est un phénomène stable dans le temps.

Le problème est que, apparemment, quelquefois, le taux de mutations augmente ou diminue en fonction des conditions du milieu ou bien de déterminismes intrinsèques.

Ainsi, comme le montre le document suivant (schéma 1 ), pour certaines branches ( dites longues ) un même laps de temps a vu s’accumuler un plus grand nombre de mutations ... faisant croire ainsi qu’ils sont beaucoup plus "évolués" qu’ils ne le sont réellement.

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