On observe depuis quelques années des cellules dans toute la matière vivante ...
Les penseurs de l'époque penchent pour un embryon préformé, le plus souvent c'est la cellule mâle qui est proposée.
On voit là la prédominance des idées sociales du moment ( le fort rôle de l'homme dans la société) et un problème avec des notions comme "1 +1 = 1"
On commence à admettre la nécessité de la participation du mâle et de la femelle ...
Et notamment la participation d'une cellule mâle et d'une cellule femelle pour l'obtention d'un embryon ( observé chez les algues essentiellement).
Le courant de pensée Préformiste ( la cellule reproductrice (du mâle) contient un individu miniature) est en encore celle qui domine.
Selon ce courant, les cellules reproductrices sont composées de granules qui proviennent de toutes les parties du corps.
Chaque granule contenant la structure préformée de l'organe dont il provient, transmise directement à la descendance.
A cette époque l’hérédité est envisagée selon un concept d’hérédité par mélange, théorie qui propose que les déterminants d’un caractère donné fusionnent après la fécondation ( cette théorie s’appuie sur l’observation des hybrides (ou métis) qui portent des caractères intermédiaires à ceux de leurs parents … ) | ||||
Des hybridations avaient déjà été réalisées par d'autres biologistes mais sans grande rigueur, ni sur une longue période. | ||||
En 1822, Knight puis les agronomes Setter et Goss mettent en évidence la dominance d'une version d'un caractère sur la version alternative ainsi que la réapparition des caractères parentaux chez les hybrides de seconde génération. Résultats expérimentaux de Goss : |
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Parents
P |
plante venant
d'une graine verte |
x |
Plante venant
d'une graine jaune |
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F1 |
graines toutes jaunes |
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F2 | Graines vertes <-- |
Nombreuses graines ( jaunes et vertes ) |
--> Graines jaunes I V graines jaunes I V Autofécondation I V |
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F3 |
Toute
la descendance à graines vertes |
Quelques gousses avec toutes les graines jaunes. |