Chez des humains sous assistance respiratoire,
quand la mort cérébrale est établie , on observe que le coeur bat encore.
Six heures après la mort cérébrale, la fréquence cardiaque est en moyenne de 100 battements par minute.

Si la personne est un donneur d'organes, les vaisseaux sanguins, artères et veines sont ligaturés* et sectionnés et le coeur est dénervé*.
On arrête alors le coeur par une technique particulière avant de le plonger dans une solution de transport froide ( 4° C) et stérile.

Au maximum 4 heures après le prélèvement, le coeur peut être greffé sur un receveur.

Le coeur est implanté sur le patient receveur : on relie chaque artère et veine du receveur aux vaisseaux correspondant sur le greffon.
Aucune connexion nerveuse ne peut être faite*.

Quand la température est suffisante au niveau du coeur nouvellement greffé, on observe souvent une reprise spontanée des battements.

La transplantation cardiaque terminée, le coeur greffé bat, au repos, à un rythme moyen de 100 battements par minute.

 

On peut comparer l'évolution de la fréquence cardiaque d'un individu témoin ( sédentaire, non greffé ) à celle d'un greffé du coeur trois mois après la transplantation.